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Et maintenant, direction 2017…

Les élections Régionales, comme prévu, ne furent qu’un coup d’épée dans l’eau sur le plan statutaire de son hypothétique avancée progressiste, et non fournisseur de nouveaux leaders politiques pour les échéances suivantes; au contraire… Toujours aussi loin du peuple des régions, toujours dirigées non pas par les différents « Duc » portés ou reportés au pouvoir élu, mais par des directeurs généraux de services toujours plus lourds, et des administrateurs de haut vol issus de la capitale française. Alimentaires à droite et à gauche pour les gens du système, donc rien de neuf dans ces « Landernau » là.

Par contre, la politique a trouvé de l’herbe fraiche. La France est sortie du bipartisme pour se fabriquer un trépied avec la consécration du Front National. Personne ne doit s’étonner de la situation, pas même en Corse où les Indépendantistes ont joué le rôle du FN absent sur l’Ile depuis toujours, pour accueillir les mécontentements nationaux. Tripartisme durable, malgré les tentatives de récupération par les socialistes Hollande et Valls, qui viennent chercher quelques grains sur la droite et le centre en récompense du sabordage de leurs troupes au profit de « Républicains ». Beaucoup de ceux là devront rendre la monnaie, ou jeter ici et là quelques poignées de graines, en perdant un peu d’honneur de leur passé politique sans renforcer leurs positions personnelles, ni favoriser une plus ample réussite de gouvernance régionale.

Régionales 2016, c’était déjà le premier palier des « Primaires Présidentielles » pour la droite. C’est maintenant que nous voici par les résultats, retourné en Quatrième République, un dilemme de majorité parlementaire à venir avec l’entrée massive et inéluctable de nombreux députés qui ne seront plus d’extrême droite, mais membres d’un parti ayant échangé son nom pour oublier sa texture passée. Et surtout la faire oublier. Et si Hollande et Valls ne réussiront que très légèrement dans les débauchages « UMPS », Marine Le Pen a déjà ciblé une droitisation de bien des adhérents et de candidats qui sont susceptibles de refus du front républicain dans une implosion du parti présidé par Nicolas Sarkozy, en cas de primaires internes devenues machines infernales.

Hors, le prochain Président de la République sera-t-il plus IV éme ou V éme de nos Républiques ? Dès lors, le rôle de la Chambre des députés est primordial, et oblige à trouver des majorités dans ces conditions bien introuvables. Nous le voyons ce matin du 21 décembre en Espagne, où quatre partis devront trouver des compromis, aucun n’étant détenteur de la majorité absolue, pour gouverner. De plus, la Catalogne rêve d’indépendance, ce n’est pas sans rappeler aussi que notre île de Beauté vient de se doter d’exécutif « tenté » par l’expérience…

C’est dire sans exagération que Présidentielle et Législatives sont devenues bouteilles d’encre. Il suffit de regarder une circonscription au hasard de nos propres connaissances les plus fines, pour déceler la difficulté de l’équation et sortir un candidat vainqueur. Pas seulement pour les jeunes, fini les élections à l’ancienne récente, et retour aux « pratiques » d’avant. Sauf que Mr Hollande vient d’abandonner le scrutin proportionnel. Tout est alors ouvert et imprévisible, sauf le fait que les électeurs refuseront en 2017 tout candidat ayant fauté dans un monde politique antérieur.

Ce parlementarisme a au moins l’avantage d’être la représentation du peuple. Ce ne peut être le « jouet » d’un Président de la République, ni celui d’un Premier Ministre et de son Gouvernement. L’Assemblée Nationale se traduit en trois mots. Mais ils pèsent lourds pour assurer une démocratie issue de la Révolution Française:

Le Député REPRESENTE, en tant que porte-parole de ses concitoyens. Il LEGIFERE, par l’élaboration des projets et propositions et le vote des lois. Il CONTROLE, par les questions au gouvernement, les commissions d’enquête. Et surtout sur désaccord, l’Assemblée peut voter la censure et refuser la confiance.

Trois « outils » de la démocratie à retravailler et fortifier !

Voilà pour « LES REPUBLICAINS » et ses candidats, la direction 2017…

Gérard VOISIN

Président

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Eternelles histoires « d’eaux sales » à Charnay-Les Mâcon. Il suffit que trois élus acceptent de reconnaitre une forfaiture datant de mars 2014.

FORFAITURE: désigne une faute grave relative à l’autorité à laquelle un vassal ou un fonctionnaire doit allégeance.
 Monsieur le maire, Mesdames et Messieurs les adjoints, conseillères et conseillers municipaux,
Je me suis rendu en mairie, à l’accueil où je fus fort bien reçu, afin de pouvoir consulter comme cela est possible et recommandé, le rapport annuel sur le prix et la qualité du service d’assainissement pour la Ville de Charnay.

Il m’a été remis une page et demi d’éléments que je connais bien en tant qu’ancien maire. Il m’a été remis également un exemple de facture d’assainissement. Il m’a été signifié également à l’accueil, que je pouvais demander par écrit des compléments d’informations en cas d’insuffisance du contenu de ce rapport.

Or en la circonstance, l’usager que je suis, ne peux se satisfaire, et vos conseillers non plus je suppose, de ce ce maigre document, tant sur la forme, que sur le fond.

Pour ma part, je ne lis pas d’explication sur la dette due à la Ville de Mâcon sous la convention en vigueur, celle que vous avez fait voter n’étant pas exploitable, elle qui dit la remplacer et l’annuler, celle ci n’étant pas votée par les deux autres parties, Mâcon et le SITEAM, et donc elle n’a aucune réelle valeur juridique.

En effet, outre les 242 000 euros que vous avez fait payer par notre Ville à Mâcon, les 941 500 incriminés entre les deux tours des municipales de 2014 par vous et quelques élus, dont le maire de Mâcon et Monsieur Buhot, comme étant une dette, ne le sont pas, eux, payés. Pour 434 000 euros sur les années suivantes et des sommes qui courent pour 2015, ce sont donc plus de 1 375 000 euros qui sont dans l’incertitude juridique et financière de vos comptes, et une incertitude pour le contribuable Charnaysien, voire Mâconnais ou syndical.

En me délivrant un exemple de facture, vous me permettez de relever qu’aucune augmentation significative ne laisse à penser que sur cette année du 1er janvier au 1er janvier 2014, soit appliqué au mètre/cube des augmentations suffisantes pour faire face. Je peux en tirer la conclusion que c’est ou ce sera identique sur d’autres années… Tant mieux pour les Charnaysiennes et les Charnaysiens, mais préoccupant pour les finances de notre Ville.

Ma question se poursuit donc par le fait qu’en plus, il n’y a pas dans vos documents la transparence requise par le règlement, sur une quelconque provision pour faire face aux paiements exigibles aujourd’hui, étant entendu que le schéma directeur de Charnay que j’avais fait voter en tant que maire à hauteur de 5 300 000 euros en 2011, subventionnable à hauteur de 30% par l’Agence de l’eau (Rhône, Méditerranée, Corse, relève exclusivement de l’investissement contractuel pour l’amélioration du réseau, en préservation des droits de la Ville de Mâcon.

Je vous remercie de bien vouloir m’apporter des réponses, si possible dans les meilleurs délais, le conseil Municipal de notre ville devant débattre de ce rapport en date du lundi 7 décembre 2015.

Avec mes respects Républicains,

Gérard Voisin
Usager-contribuable

Accessoirement en la circonstance, Député-maire Honoraire.

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Listes électorales: pour Mâcon, passez par Invalides !

« Listes électorales: pour Mâcon, passez par Invalides !

Actualités tragiques obligent, certaines informations sont passées au second plan, voire quasiment inaperçues.

Cela est vrai sur le plan national avec cette catastrophe ferroviaire qui a pourtant fait plusieurs victimes et qui en « temps ordinaire » aurait pu coûter sa place au patron de la SNCF au regard des négligences commises –notamment la présence d’enfants qui n’avaient rien à faire dans un TGV d’essai.

Cela est vrai également, sur un sujet moins dramatique mais préoccupant, sur le plan local avec la révélation, par les candidats socialistes aux élections régionales, de graves anomalies sur les listes électorales de la ville de Mâcon.

Ce seraient ainsi, plus de 5000 domiciliations erronées qui poseraient problème: les socialistes s’en sont aperçus à l’occasion de l’envoi de leurs programmes par la Poste à l’occasion des départementales: 3 000 retours « n’habite pas à l’adresse indiquée » sur le canton de Mâcon 2, 2000 sur le canton de Mâcon 1, excusez du peu !

Avec parfois, de sacrés lièvres: domiciliation d’électeurs dans des administrations publiques, ou d’enfants d’élus chez d’autres enfants d’élus, à une adresse différente de celle qu’ils déclarent sur les réseaux sociaux…

Or aux départementales, le droit de se maintenir au second tour de scrutin, est déterminé en fonction du pourcentage obtenu, du nombre d’électeurs inscrits. Si bien que, par le fait de ces listes des plus baroques, des triangulaires, à tout le moins sur Mâcon 1, n’ont pu avoir lieu ! La « donne » électorale a donc été faussée. Qui sait ce qui serait ressorti (ou pas) d’une triangulaire ?

Et c’est semble-t-il sur la foi des mêmes listes électorales que les régionales seront organisées sur Mâcon… Un regard approfondi sur les rectifications s’impose, ainsi que la position du Préfet de Saône et Loire pour cette remise en ordre.

Décidément, entre l’invalidation d’un premier adjoint pour cause de domiciliation fictive, celle de l’ex-sénateur-maire qui se retrouve déchu de son siège de Sénateur pour cause « d’erreurs » dans les comptes de campagne, et maintenant, un risque réel d’invalidation des élections régionales sur Mâcon pour cause de listes irrégulières, ce n’est pas Quai Lamartine que doit se trouver la Mairie, mais Esplanade des Invalides.

Le parti « LES REPUBLICAINS » fait part de sa très grande préoccupation sur cette situation parfaitement anormale. Alors que nous connaissons des heures sombres, notre démocratie, et la crédibilité des élus de la République, n’avaient vraiment pas besoin de cela.

Le parti « LES REPUBLICAINS » réclame que toute la transparence soit faite sur cette affaire, et que plus aucune incertitude ne subsiste quant à la composition du corpus électoral mâconnais.

Quand un scrutin laisse une place au doute, la démocratie est bafouée, elle est en danger.

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Mais où sont donc passées les ELECTIONS REGIONALES ?

Pauvres élections Régionales! Elles n’existaient déjà plus, celles de décembre 2015. Ont elles d’ailleurs commencé à naitre après la ponte folklorique des nouvelles régions par François Hollande qui sur une nappe en papier, sur un coin de table, a imposé une coupure en deux du nombre des régions de France. « Cahin caha », les régions ont été rapprochées, démesurées ou souffreteuses, elles existent, elles doivent prendre leurs marques et surmonter leurs propres frontières. Pour faire quoi ? Mais c’est qu’elles n’en savent guère plus les pauvres!

Et puis, la confusion  des métiers politiques s’en est mêlée, pris entre un début de primaires à droite, des constitutions monarchiques de listes qui font la part belle aux roitelets régionaux et même locaux. Puis les « écuries » ont adoubé les investis en fonction des services qu’ils rendront pendant l’année préparatoire aux candidats potentiels à la fonction essentielle, c’est à dire la Présidentielle. Celle ci déterminera la majorité parlementaire, cependant tout le monde se moque bien sur l’instant de la casse occasionnée par des jeux de chaises musicales qui frisent l’indécence.

Aujourd’hui, elles sont l’apothéose du non-lieu politique par le malheur que des fous qui ne sont pas de Dieu, ont fait tomber dans un déluge de feu sur la Capitale tuant et blessant d’innocentes victimes en centaines. La France s’est arrêtée pour mieux repartir de cette funeste fin de semaine. Mais en attendant, l’urgence n’est pas aux élections de province. Elles sont maintenues, mais elles qui étaient déjà si pales, si diaphanes, n’existent même plus. Indifférence générale accélérée par le malheur national, banalisant celles et ceux qui apparaissaient déjà comme des nominés de la proportionnelle et non des élus de scrutins politiques classiques. Aujourd’hui, ils approchent le statut de fonctionnaire de la politique.

Les élections au Conseil Départemental n’avaient pas emballé les foules. Nous pouvons craindre un désintérêt majeur pour les Régionales de 2015. La campagne a cessé en accords communs par respect pour les victimes et des raisons de sécurité. Les Régions Françaises qui voulaient se faire aussi puissantes que les lands Allemands auront du mal à s’imposer dans un monde politique Français en pleine mutation. Les événements aideront probablement le Front National à progresser. Un marche pieds supplémentaire pour partager en trois parts la vie politique Française. François Hollande, indépendamment des attentats évidemment, avait pour ne pas tout perdre, « inventé » les élections Régionales nouvelle formule. Il aura réussi au delà de ses espérances, et que le Front National deviennent le premier parti de France et mette en troisième position le Parti Socialiste ne semble même pas l’émouvoir. Réunir le Congrès du Parlement à Versailles semble le rendre plus royal. Mais ne sommes nous pas en monarchie républicaine ?

Gérard VOISIN
Président de « LES REPUBLICAINS »

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A PROPOS de la COP21 (30 novembre-11 décembre 2015) et du réchauffement climatique

EXCELLENTE CONTRIBUTION DE FRANCOIS BIJU-DUVAL qu’il a bien voulu mettre à la disposition du BLOG : gerardvoisin.com

François BIJU-DUVAL 1er Novembre 2015
A PROPOS de la COP21 (30 novembre-11 décembre 2015) et du réchauffement climatique

Ca y est. La grand-messe de la conférence sur le climat va commencer. Avec ses dogmes des lendemains qui déchantent : un réchauffement est forcément dangereux pour notre sombre avenir, sauf si nous communions ensemble pour lutter contre. Avec ses hérétiques à brûler – le présentateur Météo de France 2 Philippe Verdier, auteur de Climat investigation, qui a émis quelques doutes et mis en évidence quelques intérêts financiers liés au sujet. Avec ses martyrs – Michael Mann qui se dit victime des lobbies industriels…. Avec aussi ses bonnes odeurs d’argent, comme l’écrit Olivier Postel-Vinay, ancien rédacteur en chef du journal la Recherche, qui, rejoignant Verdier, vient de publier La Comédie du climat, comment se fâcher en famille sur le réchauffement climatique, aux éditions JL. Lattès (28 octobre 2015).
Car si vraiment il était devenu obligatoire de communier à la « peur médiatique du grand réchauffement », alors cela voudrait dire que les Terreurs de l’an Mille ont vraiment existé… Les historiens l’ont montré depuis longtemps avec Emmanuel Le Roy-Ladurie : oui, à l’époque, même sans autre gaz à effet de serre que le pet des vaches, des régions entières étaient déjà bien plus chaudes (période dite de « l’optimum médiéval ») ; on récoltait des fraises à Liège à Noël ; le figuier était cultivé à Cologne, la vigne en Angleterre ; et le Groenland, comme son nom l’indique, était la « terre verte » : horresco referens ! Etaient-ce là les prémisses de l’Apocalypse du genre de celle que l’on nous prédit aujourd’hui, qui risque de nous coûter 5500 milliards de dollars et de tuer les ours polaires (Al Gore) ?
Et puis, il y a eu ce refroidissement à partir de 1350, fort sous le règne de Louis XIV, ce « petit âge glaciaire », qui fit tant de victimes lors du grand hiver 1709 ou encore lors de la campagne de Russie en 1812. Ce petit âge continua jusqu’à la fin du XIXe siècle. Plus que la chaleur, c’est en effet le froid qui tue.
Depuis, on ne peut que se féliciter que ce petit âge se soit terminé. Il paraît, dorénavant, que le réchauffement continue, « s’accélère », ou au contraire que les températures marquent en fait un plateau depuis quelques 20 ans (c’est selon : au choix du climatologue interrogé).
Depuis, on découvre que le climat, qui n’est pas la météo, a toujours été instable, avec ses périodes, ses crises, selon les lieux, avec ou sans action de l’homme. Mais, en l’an mille, les ours polaires sont-ils morts, alors que la banquise devrait être donnée par le GIEC comme alors en voie de disparition au vu des températures régnant ? Les coraux ont-ils disparu il y a 160 000 ans quand il faisait 6 degrés de plus qu’aujourd’hui ? Il semblerait que non, puisqu’ils existent encore. Bien mieux : à partir de l’an mille, jusqu’au XIIIe siècle, ces chaleurs sans doute supérieures aux nôtres ont permis de bonnes récoltes et ont présidé au décollage économique de l’Occident… Voilà l’hérésie énoncée par Philippe Verdier qui ne voit pas à mal de se réchauffer, et qui est désormais privé de présentation météo ; de mauvaises langues pensant que cette peine serait en pénitence de ses péchés à l’encontre du dogme établi. Dogme qui martèle qu’il FAUT lutter contre le réchauffement.
Alors, vues les incertitudes patentes face à cette nouvelle religion qui joue sur les peurs tout en leur apportant des solutions (coûteuses), avec Postel-Vinay, on peut se sentir agnostique sur la question non pas du réchauffement récent, réel, mais sur la question de ses conséquences, ou de ses origines humaines. Car le réchauffement de l’optimum médiéval, celui qui a suivi 1709 ou même 1860 n’a pas été lié, dans ses origines, à l’émission de gaz « à effet de serre ». Surtout, à l’heure où tant de problèmes démontrés existent (la question du chômage, du traitement des déchets, de l’accès à l’eau potable dans les pays du sud…), on peut se poser des questions sur le déblocage de millions d’euros du contribuable sur un sujet dont les données sont encore in fine si fragmentaires, parfois conditionnées aux techniques d’observations changeantes (balises, satellites…) ou aux interprétations tendancieuses de courbes (comme l’a montré Vincent Courtillot, par ex. à propos de la courbe de Michael Mann).
Il y a quarante ans, on craignait un refroidissement généralisé de la planète. Concluons donc avec Postel-Vinay que ce genre de sujet est un exemple-type intéressant à étudier du rapport entre sciences et croyances en 2015 et des phénomènes médiatiques de masse. Peut-être le réchauffisme (« engagez-vous ») est-il en fait un visage du « politiquement correct » auquel on doit participer pour se sentir exister. A méditer pour dans 40 ans, quand, entre l’hiver nucléaire, la couche d’ozone, le refroidissement ou le réchauffement, nous saurons nous donner de nouvelles raisons de nous faire peur pour nous rassembler autour de thèmes porteurs quand le lien social se délite par ailleurs et que la pauvreté prospère. Dans un programme politique, cela donne l’impression d’une vision d’avenir. Au XVIIIe siècle, les esprits « libres » défiaient la religion. Il semblerait aujourd’hui, dans nos sociétés laïcisées, qu’il faille que de nouvelles « religions » unanimistes s’emparent des esprits, traitant de « connards » (NKM) ceux qui soulignent les limites pourtant évidentes de la science climatologique, qui est une science encore neuve et qui doit prendre en compte tellement de paramètres pour comprendre des systèmes complexes. Non qu’il ne faille pas servir un développement sage et durable, en refusant de disposer de la nature et du réel selon nos caprices productivistes et matérialistes, mais plutôt assurer une humble et avisée intendance à destination des générations futures. En tout état de cause, notre ancien modèle de développement est déjà condamné. Finalement, autant ceux qui détruisent la nature que ceux qui prétendent tout comprendre et régler ne pensent-ils pas tout maîtriser de manière un peu trop prométhéenne ?
Mais allez, Ita Est : « l’homme réchauffe trop la planète en danger » ; n’hésitons que sur le choix des dépenses à faire, haro sur les doutes, et que la grand-messe commence !

François BIJU-DUVAL (professeur d’histoire-géographie au lycée Wittmer de Charolles)

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« La réussite en politique; souvent un étonnant miracle ! »

« LA REUSSITE EN POLITIQUE ; SOUVENT UN ETONNANT MIRACLE! »

Gérard Voisin, dans le bureau de la mairie de Charnay (Saône et Loire) dont il a été maire jusqu'en 2014. Issu de la société civile et non pas de l'énarchie coutumière qui gangrène trop souvent la classe politique française, il symbolise à lui seul l'image que les Français souhaiteraient voir plus souvent notamment à l'Assemblée nationale! (Crédits : D.R.)Gérard Voisin, dans le bureau de la mairie de Charnay (Saône et Loire) dont il a été maire jusqu’en 2014. Issu de la société civile et non pas de l’énarchie coutumière qui gangrène trop souvent la classe politique française, il symbolise à lui seul l’image que les Français souhaiteraient voir plus souvent notamment à l’Assemblée nationale! (Crédits : D.R.)

A l’époque qui fond sur nous en politique, à l’heure ou les fondamentaux partisans s’essoufflent ou risquent l’implosion par excès d’ambitions, je me suis posé la question, et je l’ai fait vérifier avant de tirer des conclusions et surtout de me convaincre de l’importance de la sagesse en ces périodes électives. Elles vont devenir précaires pour un très grand nombre de prétendants aux compétitions électorales à venir.

Mon dernier « contrôle », je l’ai validé ce matin dans un taxi parisien, écoutant le chauffeur, qui à la fin du parcours m’a dit être de gauche, habitant un quartier « difficile », et qui avait eu le temps de me dire qu’il serait prêt à voter pour Alain Juppé, spontanément, considérant que dans l’ambiance Française actuelle, il était le seul à pouvoir porter justement cette « sagesse ».

Faisant foin du jeunisme en vigueur dans notre pays et loin d’être pour lui, homme de la cinquantaine, une tare par l’âge, le Maire de Bordeaux qui fut Premier Ministre, calme et compétent était plus que tout autre, porteur de sérénité pour l’avenir. Une condition essentielle cependant, l’obligation d’un Parlement cohérent suivant comme il est obligatoire, l’élection Présidentielle.

Et, continuant mon cheminement de la pensée, je me suis posé une question essentielle sur la poursuite de mes activités politiques, qui sans être un « retour sur le passé », méritait une analyse de la réussite en politique. D’ailleurs, la réussite en politique existe-t-elle vraiment? OUI, je le crois, et elle est durable à condition qu’il n’y ait pas excès d’égos, comme on en voit trop souvent chez de jeunes promus qui vont s’écraser contre les rochers de cette mission sacerdotale qu’est la politique. Oui, je l’ai rencontré souvent chez les autres, un peu chez moi, pendant ces trente dernières années. La réussite en politique ne se calcule pas, elle s’estime, elle se jauge. Elle se fait avant tout estimer par les autres.

Finalement, je me sentais abasourdi, et je le suis encore, de pouvoir faire non pas un bilan, puisque ce n’est pas encore terminé pour moi, mais un constat tournant autour des postulats suivants qui portent à penser que ce monde de la politique, dénigré malgré ses turpitudes, est fantastique!

Déjà à mes débuts, battu en brèche par une certaine intelligentsia locale, comment un garagiste pouvait il devenir Député et même Conseiller Général? Et pourtant, c’est bien ce qui m’est arrivé et qui reste au gout du jour, tout simplement parce que ces mêmes censeurs sont encore bien loin de penser qu’ils poussent avec de telles visions vers l’électorat populaire, mais aujourd’hui avec des risques populistes.

Souvent je me suis auto-raillé pour le plaisir, notamment auprès des plus huppés, d’appartenir à la « caste » des « Bac-2 ». Pour moi c’est donc un bonheur de constater qu’il importe peu de n’être pas énarque pour être élu et réélu sans interruption. Les énarques l’acceptent d’ailleurs bien volontiers, mais ne cessent de se reproduire entre eux…faisant de cette consanguinité un préalable à leur engagement politique.

N’appartenir à aucun groupe de pression, Mon Dieu que c’est bon! ! Mais comment faire face, alors que grouillent, surtout à Paris autour des ministères ou des deux chambres du Parlement, pêlemêle ; les Francs Maçons aux multiples Loges, les milieux économiques de haut rang, et lorsque vous êtes hétérosexuel, le grand lobbying homosexuel? Mais oui, tout cela existe bien, n’en déplaisent à tout ceux qui ne veulent pas l’avouer par peur de représailles ou de jugements! Et plus encore, si vous êtes un homme, en surnombre forcément, car n’oubliez pas la parité devenue heureusement normalisée aujourd’hui, mais qui expulse avec le temps qui coule, exclusivement dorénavant la gente masculine. Reste à se dire, et mieux, faire dire que vous êtes compétent et retrousser les manches, sans complexe aucun.

Si vous survivez à tout cela, vous avez gagné la partie. Et vous avez même le droit de recommencer et de lancer les dés si vous n’avez pas démérité, bien qu’il y ait eu une interruption accidentelle par usurpation. Celui qui a emporté votre siège pour lequel vous avez toujours eu du respect, pourquoi pas de l’amour, de la probité, de la transparence, dans l’honneur non détachable des mandats politiques, doit vous le rendre. Une tâche en politique, ne se lave qu’à l’issue d’un long temps. Il leur faut être patients, et abandonner les phobies ou leurs fausses adresses et légèretés administratives. Pas facile, « qui a bu, boira… »

Une chance pour un homme toujours pressé, qui n’avait pas imaginé quelles étaient les embûches qui rendent si difficiles les parcours d’élus et qui se demande encore comment il a pu en arriver là, heureux, et poursuivre sa route. Courage, honnêteté, transparence et compétence. C’est simple comme un bulletin de vote. La démocratie en somme!

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« Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages »

     De plus en plus grotesque. Du jamais vu dans le « landernau » politique des partis de la droite et du centre en termes de gestion et construction d’une liste à des élections d’importance comme les Régionales en Bourgogne-Franche-Comté.

Le temps a fui et la campagne qui fut choisie pour être courte est aujourd’hui une caricature qui sera finalement dessinée le jour du premier tour des élections. Dès le commencement les choix des personnels politiques ont laissé le train à la gare, ou il se trouve toujours d’ailleurs fin octobre et qui s’ébranlera alors qu’il a encore les cales aux roues, avec déjà une prévision de déraillement dont les symptômes sont manifestes lorsqu’on lit les médias ou que l’on se glisse dans les réseaux sociaux.

Ces élections Régionales sont avant tout des positionnements personnels pour le futur en faisant fi d’ailleurs des cumuls possibles ou supposés. Sa conception est particulièrement népotique et la présence de certains candidats sujets a grande critique. Elle est le fruit non pas du collectif, mais de deux ou trois personnes qui ont phagocyté son enfantement.

Problèmes internes prévisibles au sein de « Les Républicains » de Nicolas Sarkozy, problèmes internes à l’UDI probablement, ainsi qu’entre les deux sur fonds de crises en Mâconnais et en Chalonnais. Le rural est relégué à une portion congrue dans la distribution,en tête des « éligibles ».

Point de liste, point de programme, des validations parisiennes hors de toute démocratie partisane en ce qui concerne au moins « Les Républicains »… à quoi ressemble ce travail amateur, si ce n’est une course à l’échalote pour la constitution du futur exécutif de ce parti dans le département, puis les missions qui seront données aux responsables des nombreuses « écuries politiques » qui vont soutenir les participants aux primaires de 2016, pour la droite et le centre.

Si ce n’était que cela, entre alimentaire et politique de circonstance, ce serait un moindre mal. Mais, de surcroit, le suspens des primaires va être ensanglanté et le leader sorti des deux à trois millions de votes aura fort à faire pour s’imposer à la Présidentielle, et obtenir une large majorité des sièges à l’Assemblée Nationale pour mener une véritable politique capable de sortir la France de l’ornière où nous ont conduit Mrs Hollande et Valls.

Nous n’avons plus de « chef » dans ce département pour couper ce noeud gordien, pour éviter les railleries vis à vis de candidatures très critiquables. C’est donc devenu une aventure que de remplir cette « Arche de Noé » qui au lieu de nous rassurer, nous fait aujourd’hui frissonner. Gagner par défaut, face à une gauche déjà exsangue n’a rien de réjouissant pour affirmer des régions fortes dans le concert des régions Européennes puissantes sur d’autres pays de l’Union.

Fassent les circonstances favorables pour faire le meilleur score au moins au deuxième tour pour emporter une majorité gouvernable, tout en prenant garde à un premier tour qui peut être fatal par la montée inexorable en puissance du Front National.

C’est le souhait de « LES REPUBLICAINS »

Gérard VOISIN

Président du parti « LES REPUBLICAINS »

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Lettre à l’UMP/Les Républicains

Je vous remercie Monsieur le Secrétaire Départemental de Saône et Loire du Parti UMP, aujourd’hui « Les Républicains », d’avoir bien voulu répondre à mon invitation ce vendredi 9 octobre 2015 à 15 h en mon bureau de Charnay les Mâcon. Merci, car depuis plus de trois ans ce parti auquel j’appartiens, faute de coordination et de réelle volonté, sans Présidence effective, n’a tenu de réunion de Comité Départemental, et seulement quelques réunions de Bureau erratiques auxquelles j’ai participé avant d’en être écarté.

Mon passé partisan et d’élu à de multiples fonctions, notamment Député et Maire, me conduit à vous interpeller en tant que responsable le plus avisé jusqu’au renouvellement des instances départementales en janvier 2016. De surcroit, vous avez été désigné comme « tête de liste » pour la Saône et Loire aux régionales de décembre 2015, dans quelques semaines.

Après beaucoup de tergiversations, la liste que vous conduisez est maintenant finalisée. Hors, elle ne correspond pas à mes aspirations, dans la mesure ou elle ne respecte pas de justes proportions d’élus géographiquement répartis, et notamment sur la Circonscription de Mâcon ou l’on retrouve trois conseillers municipaux de la ville de Mâcon pour les trois éligibles, ne laissant aucune marge aux communes intermédiaires et rurales pour leurs représentants.

La main mise de certains de nos représentants n’est pas logique en démocratie, puisque à l’opposé des pratiques courantes à une époque pas si lointaine où il y avait « construction » d’une liste qui ensuite était validée par les instances départementales avant le passage en commission d’investiture nationale, auquel vous appartenez d’ailleurs aujourd’hui. Foin de tout cela aujourd’hui ! Pourquoi ?

Nous sommes nombreux à ne pas accepter cette médiocre démocratie. Et personnellement, rien ne me fera changer d’avis et j’en ferai la promotion, il est insupportable de relever parmi les trois Mâconnais, outre Madame Robin, qui sous la houlette de son Maire Mr Courtois, a considérablement aidé Mr Thévenoud, socialiste aujourd’hui déchu du P.S. pour les raisons bien connues, à prendre le siège le plus à droite de notre Département. Nous voyons apparaitre Mr Charlot Yoann qui a perdu ses deux mandats de 1er adjoint au Maire de Mâcon et de conseiller communautaire. Invalidation par le Conseil d’Etat, c’est quand même une référence, même sans inéligibilité! Hors nous savons qu’il est avancé par le Maire de Mâcon, mais cette liste n’est pas faite pour recaser les élus déchus de leur postes, en la circonstance destitué. L’exemplarité est gravement entamée, alors qu’elle est réclamée par nos concitoyens. Recasés ici, recasés là, n’est pas ma politique, et ceux qui criaient au népotisme le pratiquerait assidument ? NON. Le promoteur de cette candidature, le Maire de Mâcon, Sénateur destitué lui aussi, mais par le Conseil Constitutionnel, aurait il la possibilité d’influer à ce point alors que là encore, l’exemplarité n’est pas au rendez-vous?

Je passerai sous silence d’autres candidatures sur d’autres circonscriptions, je comprends que nul ne peut être totalement parfait, ne l’étant pas moi-même et ayant eu cinq fois de suite pour gagner les municipales sans faillir, à constituer des listes proportionnelles de 29 noms.

Cette première partie de mon intervention étant faite, mes cotisations que j’ai toujours payées « rubis sur l’ongle » me donne la possibilité de dire et de le prouver que des membres parfois très influents ne réglaient pas leurs cotisations. Je sais aussi que des « comptes dans les comptes » n’ont pas lieu d’exister au niveau de NOTRE trésorerie. Je vous en demande explications à l’heure ou personne ne peut reprendre un centime d’euro sans s’en expliquer publiquement.

C’est pour toutes ces raisons, considérant de surcroit la demande expresse de personnalités de notre parti, nous fumes nombreux à être « suspendus », à grands renforts médiatiques pour les dernières élections Départementales, que rien ne saurait vraiment réparer cette sanction. Membre actuel de notre parti devenu « Les Républicains », puisque le changement de nom a été voté sur la proposition du Président de l’UMP, Nicolas Sarkozy, suspendus mais pas exclus, c’est un fait, nous voici revenus . Mais néanmoins, c’est sous la signature du Président UMP de l’époque que nous avons connu de bien tristes moments de militants, notamment votre serviteur, après vingt ans de siège de Député à l’Assemblée Nationale.

Or, il s’avère que ce panorama non exhaustif, et pourtant déjà bien lourd à mes yeux, ne serait pas complet si je n’évoquais pas le fait que je suis Président d’une Association Loi de 1901, « association à caractère politique, dans le but de promouvoir les idées de la droite et du centre, en France et en Europe ». Ce PARTI POLITIQUE, »LES REPUBLICAINS » certes David contre Goliath, a été créé en bonne et due forme à la Préfecture de Saône et Loire, AVANT Les Républicains présidé par Nicolas Sarkozy. D’ailleurs je fus alerté par « Les Journaux de Saône et Loire », le jour des débats du procès intenté par des associations de gauche qui refusaient le droit à N Sarkozy de cette appellation. La presse cet après midi là, me posait la question si j’étais bien le Président fondateur, alors que les avocats de l’UMP annonçait à la Cour, au Tribunal de Paris qu’il existait bien déjà, avec siège en province sis à Charnay les Mâcon, « LES REPUBLICAINS ».

En conséquence, toujours soucieux de fidélité à mes pairs de droite et du centre, je vous informe que j’aurai l’occasion d’investir avec mes adhérents, tous les concurrents aux diverses élections à venir qui me solliciteront. Ceci commençant avec des candidats sur autre liste aux régionales en BFC, mais ailleurs également après étude de la demande, dans la mesure ou la votre ne nous convient pas. Evidemment, je n’aurai aucun mal à obtenir (c’est d’ailleurs déjà fait), l’investiture aux législatives, que ce soit avec le mode d’élection actuel, ou modifié en proportionnelles par le pouvoir déplorable d’aujourd’hui.

Mais le plus important à savoir, c’est que sûr du bon droit de ce petit parti prioritaire dans les faits, la justice sera saisie car rien n’a été consenti pour m’entendre, hormis vous et le Sénateur Emorine afin de trouver des complémentarités, et que je n’ai pas donné mon accord pour que les candidats et les listes, déjà aux Régionales, puissent porter le nom de « Les Républicains ».

Désolé de tous ces contretemps pour vous tous. Mais il faut bien comprendre que mon action de Député Honoraire, situation temporaire je l’espère avec mes amis, mais aussi de mes adhérents et sympathisants, est de promouvoir de l’ordre, de retrouver de la démocratie réelle, dans la transparence, ainsi que de nettoyer les tâches qui s’accumulent dans le monde politique, aussi bien à droite qu’à gauche, et particulièrement sur le Mâconnais où tout le monde s’émeut de tout cet effondrement en un laps de temps si court que c’en est indécent et promeut largement le Front National qui n’a déjà pas besoin de cette manne pour prospérer. Je pense que vous n’aurez pas autant d’élus que vous le prévoyez en de pareilles circonstances, La campagne devenant extrêmement courte,les opérations « coup de poing » en prennent plus de force pour retourner les situations.

Avec mes sentiments cordiaux,

Gérard Voisin
Président de « LES REPUBLICAINS »

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Toujours des histoires d’eaux…

Enième mémoire et plaidoirie redondantes, arguties éculées, vaines subtilités de langage, le temps long qui passe du fait d’une justice paisible, fait ressasser la défense de la Ville de Charnay jusqu’à la page 12 du mémoire présenté et signé par son défenseur. Il n’apporte aucun élément nouveau.

La page 13 par contre, est le départ d’un nouveau mouvement, mais hélas pour la défense, le document est particulièrement dénué de solidité juridique dans la mesure ou le représentant de la ville de Charnay est contradictoire puisqu’il sait très bien que cette nouvelle convention tripartite est écrite et votée par le conseil municipal de Charnay pour « assouplir » la précédente. Il sait très bien par ailleurs que ce n’est pas un simple projet, étant donné qu’elle n’a pas été votée comme telle, sinon au risque de tromper les conseillers municipaux et la population Charnaysienne. Le fait est que les deux autres collectivités ne se sont pas prononcées, mais tout simplement parce que cette convention d’origine non contrôlée ne règle aucun des problèmes graves dans lesquels se trouveraient la commune de Mâcon et le Siteam s’ils devaient la voter maintenant. Le défenseur de la commune de Charnay glose sur les mots « annule et remplace », ils ont pourtant été gravés dans le marbre par les conseils d’au moins une des deux ville, si ce n’est pas par le conseil de la commune de Charnay. Ainsi présenté sans espoir d’être contresignée, cette délibération est une grave tromperie financière, administrative et politique.

Comment expliquer que la restitution des 242 500 qui ont été payés pour 2012 ne peut être accordé, alors que le commandement à payer de 941 500 euros de l’année 2013 n’a jamais été exécuté, car jamais reçu par l’ancien Maire de Charnay. L’a-t-il été par le Maire actuel ? La justice seule peut nous le dire. Par ailleurs, que dire pour l’année 2014 et bientôt 2015 ?

Mes diverses interventions ont permis de préserver les deniers des contribuables Charnaysiens, par blocage de la manipulation d’entre deux tours des élections municipales de 2014 entre le Maire de Mâcon et celui qui allait devenir maire de Charnay, accompagné par Mr Buhot, seul élu de l’une des listes d’opposition au nombre de trois, avant et après l’élection. Car le défenseur de la Ville de Charnay oublie que ce blocage est du à des accommodements politiques qui n’ont rien à voir avec l’administration d’une commune, notamment par une proclamation abusive de dette n’existant pas à l’époque et qui méritait, nous le savons maintenant, l’annulation des votes du 2ème tour. Le contribuable Charnaysien ne peut se satisfaire simplement comme l’indique la défense de l’exécutif actuel, de « voir le 1er magistrat de la commune de Mâcon dans de bonnes dispositions pour dispenser la commune de Charnay de s’acquitter des pénalités… ». Tout cela ne tient pas en droit. Nous ne sommes pas aux portes des « faits du Prince ». C’est une absurdité dans la mesure ou les 242 000 euros ont été réclamés et payés, qu’il reste d’autres titres exécutoires à venir, et que les « gentillesses » si elles existent, sont précaires et inusitées auprès des Receveurs municipaux. Demain, ou plus tard, qui sera l’ordonnateur? Un élu quitte parfois son siège prématurément…hélas pour lui. Personne ne sait! L’illusionnisme ne fait pas partie des attributions des élus locaux. Je rappellerai à la Cour d’Appel que ce sont près de 2 millions d’euros qui sont en « épée de Damoclès » sur la tête des Charnaysiennes et des Charnaysiens !!! Je suis prêt à lever mes plaintes aux Tribunaux, Administratif et pénal, si les choses se règlent régulièrement, afin de m’assurer que la Ville que j’ai administrée pendant 31 ans, sans tâche, ne soit contrainte à payer des sommes aussi importantes sur des négociations de coin de table qui n’ont rien à voir avec une sécurisation juridique ou judiciaire.

La première avancée serait de savoir si cette convention nouvelle qui annule et remplace selon les mots contenue dans celle ci, sera effective après vote du conseil municipal de Mâcon en termes identiques à la virgule près, et idem pour le conseil syndical du Siteam. Cette convention est « en panne » ailleurs. Mais elle est bien réelle pour la Ville de Charnay. La défense de Charnay doit en être consciente et respecter cette réalité pour sauvegarder les intérêts des Charnaysiens.

Nous attendons avec patience de connaitre le sens de l’instruction au pénal via le TGI de Mâcon. Nous ne souhaitons qu’une chose, c’est protéger les contribuables des trois entités, car les contribuables Mâconnais et les ressortissants du syndicat ont également leurs mots à dire. Nous avons écarté le dysfonctionnement électoral provoqué en mars 2014 sur le scrutin Charnaysien. Nous souhaitons que l’honneur des élus soit sauf, de TOUS les élus. Nous souhaitons que le conventionnement nouveau proposé soit effectif et clair. Les nouveaux exécutifs l’ont annoncé, il leur reste à le démontrer. Questionné par un conseiller municipal d’opposition par question écrite réglementaire lors du dernier conseil municipal de septembre, le maire Andrès n’a répondu à aucune des questions posées. Ce n’est pas ma conception de la gestion d’une commune. Se réfugier pour éviter le débat et la vérité sur une affaire dont l’instruction est en cours est un faux fuyant de gestion et de politique. Je combats et je combattrai ce manque d’exemplarité et de transparence qui fait fureur en ce moment chez les politiques. Particulièrement en Mâconnais.

G.V.

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Sans réponse. Dette ou pas dette ?

J’ai assisté à la réunion du Conseil Municipal de Charnay-les Mâcon le lundi 21 septembre. Outre la platitude de l’ordre du jour auquel nous sommes habitués depuis l’élection de cette majorité de gauche, j’ai en tant que partie prenante dans l' »affaire des eaux usées », été stupéfait par l’absence de réponse de mon successeur aux questions posées par le conseiller municipal d’opposition, Laurent Voisin, sur sa question orale réglementaire en fin de séance.

Après avoir donné lecture de ce courrier, le discours n’a répondu en rien sur la validité de la convention nouvelle tripartite avec la Ville de Mâcon et le « SITEAM ». En effet, il aurait du présenter les signatures et les conventions concordantes des deux autres collectivités. Mais il semblerait qu’elles n’aient pas délibéré de manière identique. Ainsi la convention qui devait « annuler et remplacer » celle en cours n’a aucune valeur et met en péril les finances de la Ville de Charnay. Il n’a pas répondu non plus à la question qui s’y rattache, quel estle rédacteur de cette convention. Est ce le service juridique de Charnay ou celui de Mâcon ? Pas de réponse non plus sur les incidences potentielles que peuvent produire les nouvelles lois sur l’intercommunalité, la CAMVAL dont fait partie Charnay et dont Mr Andrèe est vice Président en charge de ces problèmes.

Mr Andrès n’a répondu en rien sur la question posée quant à la situation technique, administrative et financière de ce lourd contentieux. Pas plus de réponse sur le volet judiciaire en cours, sauf sur les premières conclusions du T.A. de Dijon et du Conseil d’Etat. Et d’évoquer l’appel en cours à Lyon, ayant précisé au début de ses propos qui auraient du éclairer également sa propre majorité, ce qui n’est bien sur pas le cas, qu’il considéré que le sujet était « un relent de la campagne électorale » du printemps 2014!

Un rappel au moins des montants exorbitants qu’il aurait du régler à la Ville de Mâcon eut été le bienvenu pour la transparence du danger financier encouru par la Ville de Charnay…
941 500 +242 000 +434 000 = 1 617 500 euros…sans compter l’année 2015.

Oui, la justice prend son temps, mais le temps court vite. Ou tout cela peut il bien s’arrêter? Il est dangereux entre deux tours de scrutin municipal de s’aventurer à la mairie d’à côté sans précaution. Après il faut rendre la monnaie. Et là, l’argent a des relents…Forcément jusqu’au pénal. Faut il en être étonnés ou offusqués ? Non, pas avec de pareilles sommes. Sous l’ancienne majorité, jusqu’à son départ en avril 2014, le maire de l’époque n’eut jamais de commandement à payer. Nous pouvons penser qu’ils sont maintenant arrivés et que tout devrait être réglé. Mais ça ne semble pas clair. Tout comme l’eau usée en question !

Le président de séance a précipitamment clôturé la réunion de conseil municipal, sans ouvrir le débat excluant ainsi la possibilité d’obtenir dans un échange entre conseillers municipaux, des renseignements éclairants. Espérons que la justice en cours apportera des réponses que certains élus ne veulent pas produire.

Les élus ont le devoir de transparence, les contribuables, les administrés et les électeurs ont le droit d’exiger de savoir.

Gérard Voisin
Maire de Charnay de 1983 à 2014