D’agriculture encore…Mais ce salon renifle une persistante odeur politique jamais égalée qui serait saine à respirer si l’agriculture Française se portait bien et que la surenchère d’heures passées par les élus-candidats de gauche, puis de droite ou du centre permettent d’espérer que nos agriculteurs retrouvent leur bonheur d’antan. Celui qui faisait plaisir à voir lorsque nous étions sur le podium des pays nourriciers du monde. Las, trois fois hélas, nous voici relégués en cinquième division…
La faute à qui? Mais à tout le monde, et à nous surtout! L’Europe « forcément ». Mais forcément la notre prioritairement, car tout a glissé par notre laxisme et les mains molles de nos gouvernants. De mains fermes, point ! 2017 devra nous la donner, verte et solide. L’actuelle ministre fait partie de ces ministres polyvalents car politiques. Ce gouvernement Valls remanié en est l’exemple parfait. Et le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, qui n’eut pas la tête coupée, est d’abord un verbeux en partageant ses prérogatives avant tout de Porte-parole du Gouvernement, avec l’agriculture. Il faut de vrais spécialistes à la tête de nos ministères, sous peine de racornissement de la puissance ministérielle au profit d’usurpateurs de décisions, via les hauts fonctionnaires européens ou français.
Alors, le salon de l’agriculture à la Porte de Versailles serait devenu un pourvoyeur de Président de la République, de 1er Ministre, de Ministres ou Secrétaire d’Etat ? La gauche s’est faite conspuer, insulter. Normal, puisque nos paysans sont dans un profond désespoir, sont majoritairement de droite, et de plus en plus d’extrême droite. La gauche n’a pas de chance, ses leaders se noient si près du port… Mais « ma » droite et « mon » centre devraient bien se méfier car l’extrême droite est aux portes, non pas seulement du Salon de l’agriculture, mais de celles du Palais ! 2016, année de transition dans ses débuts, mais charnière sur sa fin pour faire émerger une nouvelle politique a concentré à Paris, un nombre jamais égalé de responsables politiques du haut niveau. Presque tous les prétendants sont venus. L’un d’eux a passé trois jours « au cul des vaches », d’autres ont forcé leur faible attirance des bêtes et de la culture, pressés par le temps qui courent en ces primaires, déclarés ou pas, ils courent également ce marathon que l’on dit incontournable. Mais nous ne sommes plus à l’ère Chirac qui bénéficiait de cette bonne odeur et des bienfaits de ce type de campagne à l’annuelle éphémère « plus grande ferme du monde ».
Je dis à mes amis, et aux autres, des Républicains ou de l’UDI que les méthodes des campagnes ont considérablement changé. Avec un paradoxe, c’est que les réseaux sociaux sont les parfaits nouveaux vecteurs électoraux, donc modernisation du médiatique à tous les niveaux. Mais paradoxe, c’est qu’avec ces avancées modernes, est revenu le temps du retour des campagnes à la campagne, mais pas en cravate et chaussures fines de ville…Bottes de rigueur aux pieds ou dans le coffre de la voiture au cas où… Elevages en tous genres, cultures, vignes, volailles, céréales, viniculture, industrie agroalimentaire, transformation au plus près des lieux de production et de distribution… « Tout est bon dans le cochon » disait-on ! Formule lapidaire, certes. Mais il fallait « y »voir pour « y » croire dans nos contrées! Un peu à l’image de l’histoire du comédien Fernand Raynaud, « Si vous passez par nos montagnes, demandez un dénommé Crésus… ». C’était différent, mais c’était du bon temps.
Personnellement, je suivrai le leader Les Républicains » que j’ai choisi d’accompagner parce que c’est un homme politique fidèle et intelligent, qui ne m’a jamais déçu même aux heures où ses « amis » voulaient l’enterrer, et nous avec d’ailleurs, dans cette campagne de terrain. Non seulement le suivre, mais aussi lui ouvrir les portes de nos régions, à lui, habitué du Tour de France des régions, des élus et de la République. L’aider à être sur le podium de mon camp en novembre, un petit peu chaque jour, et notamment le 17 mars en Mâconnais-Val de Saône pour un approfondissement des sujets agricoles. Avec mes collègues et amis, en rive droite et en rive gauche, de part et d’autre de cette rivière Saône, large et tranquille, à un tel point que Jules César se posait la question du sens où elle coulait. Elle glisse tout droit vers le Sud en direction de Lyon, bien que ce Mâconnais « tire » principalement du côté droit…